OCCUPATION : Étudiant en Commerce et Finance internationale (5ème année), co-fondateur d'une entreprise de sécurité informatique, auteur d'un livre de réplique cheesy (rumeur).
( tenue ) Occupé, cet état décrivait bien l’héritier de la famille Do la majorité du temps puisque s’il ne faisait pas des entorses pour pouvoir profiter de la présence de ses amis, ou encore de sa sœur, ces obligations finissaient toujours pas le rattraper. Pour autant, en matière de présence en pointillée, celle qui le battait n’était nul autre que Jinah, affectueusement appelée la Reine des Neiges. Froide et indifférente d’apparence, rien ne semble pouvoir l’affecter ou s’imposer à elle, s’il est difficile de l’imaginer au chevet des patients et c’est pourtant bien le cas. En matière d’indisponibilité, la demoiselle le battait. Pour autant, elle trouvait suffisamment de temps dans son agenda pour leur groupe d’ami, juste assez pour que lui, Jun, puisse l’ennuyer et la faire sortir de ses gongs. Mais cette fois-ci, ce n’était pas la perspective de la rendre dingue qui l’impatientait, mais les questions qu’il avait à lui poser. De véritables questions, fruits d’une longue réflexion qui n’arrivait à se conclure. À faire souvent l’imbécile, il est parfois difficile de le croire quand il demande réellement conseil, mais Jinah, elle, arrivait à trancher. Elle était l’une des rares à le prendre au sérieux quand il s’avérait l’être.
Pour autant, ce n’était pas l’impatience qui l’avait poussé à venir avec de l’avance mais simplement l’habitude. Si cela ne le dérangeait pas d’attendre les autres, l’idée du contraire le déplaisait et lui-même n’arrivait pas vraiment à se l’expliquer. Regardant l’heure sur sa montre, le jeune homme était partagé d’aller la chercher directement (au cas où sa prof la kidnapperait à sa place) ou de l’attendre ici devant la cafétaria et constater que leur plan de manger ensemble était définitivement ruiné. Ils avaient prévu de manger ensemble tranquillement pour discuter, mais avec le monde qu’il y avait, cela risquait d’être difficile. Et même s’ils réussissaient à trouver deux places, le boucan ambiant allait les empêcher de discuter sans avoir à redouter l’extinction de voie d’ici la fin de la journée. Pour autant, ils pouvaient toujours essayer, peut-être que la chance allait leur sourire.
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Do Jun
Seol Jinah
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OCCUPATION : diplômée d'un doctorat en médecine, elle est neurochirurgienne depuis peu.
( tenue ) Avoir du temps libre, c'était un concept abstrait pour Jinah, surtout depuis ces dernières années. Entre ses études, ses patients à l'hôpital, et son statut de Daebyeol, autant dire qu'il lui était impossible de s'ennuyer. Et elle pouvait toujours compter sur ses amis d'enfance et sa famille pour combler les heures qu'il lui restait dans la journée! Pas que ça la dérangeait, elle aimait se tenir occupée et avoir toujours quelque chose à faire. Ça lui occupait l'esprit et ce n'était pas plus mal. Entre la mort de son père dont elle avait encore du mal à se remettre, l'approche de son diplôme, et la présence de Min Seok dans sa vie qui lui embrouillait de plus en plus le cœur et l'esprit, se concentrer sur autre chose lui faisait beaucoup de bien. Cependant elle se débrouillait toujours pour trouver du temps à passer avec ses amis.
D'ailleurs, ce midi c'était le tour de Jun. Ça faisait un moment qu'il ne s'était pas vus, et elle avait voulu profiter d'être à la fac pour partager un repas avec lui. Jun était sûrement celui de la bande qui s'amusait le plus à taquiner Jinah. Rien de méchant, elle savait qu'il aimait seulement la faire réagir, elle qui est d'ordinaire si inexpressive. Pour tout dire, ça l'amusait aussi, c'est qu'il redoublait constamment d'ingéniosité pour avoir une réaction de sa part, et il était très drôle pour elle de le voir se plier en quatre pour la piéger. Alors quand elle se dirigea vers la cafétéria, prête à le retrouver après avoir rendu un devoir - et avoir survécu à la sorcière tant redoutée des étudiants en médecine - elle s'attendait déjà à l'une de ses farces, se demandant même ce que ce serait cette fois-ci. Si il lui mettait encore du piment dans son plat, elle s'offusquerait du manque d'originalité, après tout c'était probablement le piège qu'il préférait lui tendre.
Checkant sa montre, elle remarqua qu'elle était légèrement en retard, c'est que cette professeure lui avait vraiment tenu la jambe pendant plus longtemps que ce qu'elle avait pensé! Elle était toujours très strict et pointilleuse, et tous redoutait ses sermons qui pouvaient s'éterniser pendant des heures. Mais Jinah avait cet avantage d'être la meilleure élève de sa promotion, si bien qu'il était rare que les professeurs aient réellement quelque chose à redire sur son travail, ou alors simplement pour la forme.
Approchant du point de rendez-vous, Jinah pouvait déjà apercevoir le monde qui attendait encore de pouvoir entrer, et entendait même le bruit couvert de tous ceux qui étaient déjà attablés. Elle ne mit pas longtemps à repérer Jun, le rejoignant d'un pas rapide et lui souriant doucement en guise de salutation quand elle croisa son regard. Elle jeta ensuite un œil sur le réfectoire, cherchant des places pour eux, en vain. Elle poussa un soupir défaitiste. « On dirait que ça va être compliqué de manger sur place... » Et c'est pas qu'elle commençait à avoir faim, mais son estomac se décidait lentement à se manifester.
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Seol Jinah
Do Jun
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OCCUPATION : Étudiant en Commerce et Finance internationale (5ème année), co-fondateur d'une entreprise de sécurité informatique, auteur d'un livre de réplique cheesy (rumeur).
( tenue ) L’heure tournait mais le jeune homme était nullement inquiet ou pressé car après tout, la personne qu’il attendait n’était pas n’importe qui : il s’agissait de Jinah. L’image qu’il avait de la jeune femme pouvait se résumer à une simple affirmation, on pourrait la jeter dans un désert aride, elle trouverait une façon pour survivre et revenir. Affirmation qui lui avait effleuré l’esprit du jour au lendemain, sans trop de raison, et qu’il se plaisait à balancer de temps à autres quand il en avait l’occasion. Il eut un sourire en apercevant son amie et ne prit pas la peine d’agiter le bras pour qu’elle le repère, c’était déjà fait, ni même de relever son retard car pour lui, c’était rien. Elle était là, cela lui suffisait amplement. « Il y’en a qui arrive à dormir même debout, alors on n’est pas forcément obligé d’être assis pour pouvoir manger » rétorqua-t-il en lui offrant la réponse la plus ridicule qui soit tout en affichant une expression honnête et sérieuse, ou du moins, l’illusion ne dura que quelques secondes puisqu’il se mit à rire. Lui tapotant l’épaule comme pour lui donner courage, il regarda le réfectoire d’un air confiant, « on pourrait tenter après tout » commença-t-il avant de changer de main, pour se mettre derrière elle, tout en lui tenant les épaules, « tu seras mon super bélier-bouclier, ou phœnix-bouclier, c’est comme tu préfères… on pourrait même tester ».
Aussitôt dit, aussitôt paré à esquiver le moindre coup de coude ou de pied que sa camarade pourrait lui donner même s’il la forçait à aller vers le bâtiment du réfectoire bondé de monde. Plus ils avançaient, ou plus il la poussait, et moins il se sentait confiant à affronter ce monde… enfin, si Jinah était avec lui, il n’y avait pas raison. Si elle pouvait se transformer en Elsa et tous les gelés, il ne serait pas contre. « Noona ? » ajouta-t-il l’air de rien, comme si sa proposition était parfaitement décente et qu’il ne demandait qu’à obtenir le feu vert de cette dernière.
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( tenue ) A être les deux plus jeunes de la bande, il y avait forcément un lien particulier qui s'était créé entre eux. Ajoutez à ça sa petite-sœur qui était très proche de Jun, et on ne s'étonnait plus vraiment de leur complicité malgré leurs différences de caractère. Si peu se fiaient au sourire farceur du jeune homme, Jinah y voyait plutôt quelque chose de familier et réconfortant. Bien sûr il lui tendait des pièges à tous bouts de champs, mais elle savait qu'elle pourrait toujours compter sur lui. Et puis, le voir se démener pour la faire réagir, il fallait avouer que c'était touchant. Qui plus est il n'était pas de ceux à se laisser refroidir par les remarques parfois trop cinglantes de la jeune phoenix, ni à fuir devant ses airs de reine des glaces, ce qui lui valait bien une médaille, on ne peut le nier.
Sa remarque lui fit hausser un sourcil. Elle le connaissait, elle savait qu'il n'était pas sérieux malgré son expression qui pourrait faire croire le contraire. Et ça ne manqua pas, un rire résonna quelques secondes seulement après. Elle ne put s'empêcher de secouer doucement la tête de gauche à droite en soupirant, comme si elle désapprouvait, mais un léger sourire apparut fugacement sur ses lèvres, montrant à qui savait le voir qu'elle était plus amusée qu'elle ne le paraissait. Mais l'idée que Jun avança soudainement lui fit perdre tout sourire tandis qu'elle le sentit se poster derrière elle. Un bouclier? « Tu plaisantes j'espère? » Elle se raidit alors qu'il commença à la pousser en avant. Il avait vraiment les pires idées du monde c'était pas croyable. Elle qui n'appréciait guère la foule, la voilà plongée de force vers celle-ci. Plus ils s'avançaient vers les gens, plus ils regardaient avec un air curieux, et moins elle se sentait à l'aise. Ils devaient avoir l'air ridicules. Elle entendit la voix de Jun s'élever derrière elle, et au ton qu'il avait lui-même ne devait pas être sûr de ce qu'il faisait. « Jun.... » Sa voix était basse et presque menaçante. « Tu vois bien qu'il y a trop de monde. Je n'ose même pas imaginer depuis combien de temps ceux-là attendent pour pouvoir entrer. » Joignant le geste à la parole elle montra de la tête un petit groupe assis par terre devant les portes du réfectoire. Probablement que s'ils repassaient demain il y aurait encore des gens qui attendent. Une seule solution s'imposait à eux. « On devrait aller ailleurs. »
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OCCUPATION : Étudiant en Commerce et Finance internationale (5ème année), co-fondateur d'une entreprise de sécurité informatique, auteur d'un livre de réplique cheesy (rumeur).
( tenue ) Rien ne pouvait l’arrêter, pas même les remarques qu’il pouvait entendre au sujet de celle qu’on surnommait depuis presque tout, la Princesse des glaces. D’une beauté à couper le souffle, mais surtout, des plus distantes et froides. En cherchant à déclencher elle des réactions, des expressions autre que son éternelle impassibilité, il ne faisait pas preuve d’un entêtement acharné à essayer de réussir là où d’autres avaient échoué, il ne faisait que la traiter comme n’importe qui. Il ne comprenait pas pourquoi, il lui ferait, à elle, une fleur. Renoncer serait la traiter différemment, et cela, il ne pouvait s’y résoudre car il ne voyait pas pourquoi il devait le faire. Si son entourage le subissait, lui, l’enfant tyran tant redouté par sa malice et son énergie débordante, alors pourquoi pas elle ? Bruyant, collant, étouffant, il s’amusait à l’ennuyer de la même façon qu’il le faisait avec ses amis, sa famille, avec le monde qui l’entourait… et peut-être même plus car les rares expressions qu’elle avait le fascinaient, le captivait, lui donner envie de les revoir encore et encore, voire même davantage. Alors il la provoquait davantage, ou plus exactement, il se permettait d’être simplement ce qu’il avait toujours été, sans plus aucune retenue. La demoiselle faisait partie des rares avec qui il se permettait de se comporter comme temps, car l’âge, les responsabilités, avaient commencé à le peser, à le pousser à entrer dans le moule. Le moule des attentes qu’on avait envers lui, les attentes de la société, aussi bien humaine que celle des hugyeja. L’université était le dernier rempart, le fait d’être étudiant le permettait encore de dire qu’il n’était pas encore un « adulte », que comme les enfants, il lui était encore permis de s’exprimer en toute honnêteté, de ne pas avoir à porter toujours des masques, de faire ce que le cœur lui dit de faire.
« Tout est relatif, est-ce que je plaisante parce que je souris, ou bien parce que je propose une idée complètement insensée ? » questionna-t-il en arrêtant de la pousser devant la porte vitrée où l’on pouvait voir la populace d’étudiants agglutinée. Un spectacle guère agréable à observer, même de l’extérieur, même pour Jun. La simple projection mentale que celle de se retrouver au milieu de cette masse humaine, compressé, écrasé, collé, les odeurs, les contacts, le mettait lui aussi mal à l’aise. Alors qu’en était-il pour Jinah ? Il pouvait se l’imaginer. « Tu as raison » acquissa-t-il en se raclant la gorge, lui aussi découragé à poursuivre dans sa bêtise, réticent à mettre en danger inutilement le confort de son amie de toujours. « Tu proposes quoi ? Au vu de l’heure, on peut déjà rayer les enseignes de malnutrition à la chaîne dont l’hygiène est plus que douteuse et que le risque d’attraper un cancer avec la friture est mille fois supérieur. Et aussi, on peut oublier les restaurants, ils doivent être plein à craquer… je me sens pas trop à faire la queue, tel un petit mouton qui attend que l’herbe pousse alors qu’en regardant de l’autre côté de la vitre, ils voient les autres se remplir la panse. » Bilan très positif, signé Serpent Futé.
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Do Jun
Seol Jinah
Yuji zodiaque (daebyeol) ;
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OCCUPATION : diplômée d'un doctorat en médecine, elle est neurochirurgienne depuis peu.
( tenue ) Il y avait quelque chose dans le fait de passer du temps avec Jun, qui donnait l'impression à Jinah de n'être toujours que cette enfant qu'elle avait été autrefois. Cette gamine qui effrayait déjà les autres par sa froideur, sauf Jun, et les autres enfants qui constituaient aujourd'hui leur cercle d'amis proches. Il y avait quelque chose dans son énergie et sa candeur, qui rendait constamment l'atmosphère joyeuse autour de lui. C'était comme retomber en enfance, sans toutes les pressions que l'âge adulte pouvait apporter avec lui. Des responsabilités que Jinah endossait si naturellement, depuis toujours, qu'elle en oubliait souvent le reste. S'amuser, prendre du temps pour elle, elle l'avait appris avec Jun et les autres. S'ils n'avaient pas eu la curiosité de se rapprocher d'elle à l'époque, probablement qu'elle serait encore plue solitaire et glaciale qu'elle ne l'était déjà - si c'était seulement possible.
Quand il lui répondit par une autre question qui lui semblait absurde, Jinah se contenta de lui faire son regard le plus foudroyant et blasé qui soit tout en lâchant un soupir las. Non, elle ne s'engagerait pas sur cette voie, pas avec lui. Elle savait pertinnement que ça pouvait durer des heures. Le spectacle de la foule aglutinée derrière les portes vitrées sembla les décourager l'un comme l'autre. En un sens, ça rassurait Jinah qui n'avait pas la moindre envie de s'aventurer là-dedans. Cependant, comme ce très cher Jun le faisait si justement remarquer, ils n'avaient pas beaucoup d'autres options. Il était clair que tous types de restaurants étaient tout bonnement inenvisageables à cette heure-ci. Le temps qu'ils fassent la queue pour arriver à avoir quelque chose à se mettre sous la dent, et ils devraient probablement déjà retourner en cours. Cependant, Jinah voyait plus grand que son ami. « Je ne te connaissais pas si défaitiste, pourtant moi j'ai déjà trouvé une solution, voire même deux! » Bien qu'un faible sourire avait envie de se dessiner sur ses lèvres, elle se retint pour garder un visage impassible et le faire mariner. Y a pas de raison qu'il ait le privilège de faire tourner les autres en bourrique, n'est-ce pas?
Ce fut donc sans dire un mot qu'elle sortit de la foule, se sachant suivie par Jun dont la curiosité devait grandir de seconde en seconde. Une fois libérés de l'aglutinement d'étudiants, elle laissa un sourire en coin apparaître. « On a deux choix devant nous : le premier, on va à l'appart'. Je sais qu'il y a des restes de notre dernière soirée, et on y sera tranquilles. L'inconvénient, c'est que c'est un peu loin. » Leur QG était effectivement un bon plan de repli, même s'il se trouvait un peu éloigné de la fac, ils auraient l'avantage d'y manger sans attendre et sans bruits ambiants. « Le second choix : on pique-nique. Il y a une supérette par loin, on prend de quoi manger et on s'installe dans le parc juste à côté. Y aura sûrement du monde, mais on aura plus d'espace que dans n'importe quel restaurant. » Ayant établi son prognostique comme une pro, elle attendait la réponse de son compagnon de pause-repas. « Alors? Tu préfères quoi? »
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